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Name of Publishing House | editions la decouverte |
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website | http://www.editionsladecouverte.fr/ |
Communication | d.ribouchon@editionsladecouverte.com |
PRÉSENTATION
Des livres pour comprendre, des livres pour agir !
La Découverte est dirigée par Hugues Jallon, Président-Directeur général depuis février 2014, entouré d’un comité de direction composé d’Emmanuelle Bagneris, directrice générale adjointe, Rémy Toulouse, directeur littéraire, Éric Fouquet, directeur commercial, Pascale Iltis, directrice du service presse et de la communication et Caroline Robert, chef de fabrication.
La maison compte 22 salariés.
La maison publie environ 120 nouveautés par an (dont une trentaine de numéros de revues), dont la diffusion en librairie est assurée Interforum, premier diffuseur et distributeur de livres en France.
C’est en 1983 que les Éditions La Découverte ont pris le relais des Éditions François Maspero (créées en 1959). En mai 1982, François Maspero décidait de quitter la maison qu’il avait fondée, après en avoir confié la direction à François Gèze, en lui demandant de poursuivre l’activité, mais en changeant de nom.
Au fil des années, La Découverte s’est affirmée comme l’une des rares maisons indépendantes de taille moyenne, engagée à gauche, présente surtout dans le domaine des sciences humaines et sociales, des essais sur les problèmes de société et des ouvrages accessibles sur l’économie et les questions internationales.
En 1981, L’Etat du monde est lancé et devient l’annuel économique et géopolitique de référence
En 1983 fut créée la collection de poche REPÈRES, devenue depuis l’une des principales collections universitaires dans le domaine des sciences économiques et sociales (plus de 600 titres).
Les essais et documents ont toujours été un axe fort de la maison, qui compte parmi ses succès le fameux Tête de Turc de l’Allemand Günter Wallraff (1986), La fin du travail de Jeremy Rifkin (1996), Le harcèlement moral, paru chez Syros (1998), Là-bas si j’y suis, de Daniel Mermet (1999), Notre ami Ben Ali de Jean-Pierre Tuquoi et Nicolas Beau (1999), Le Monde n’est pas une marchandise, de José Bové et François Dufour (2000), les livres de Michael Moore, Dégraissez moi ça (2000) ; Mike contre attaque (2002) ; Tous aux abris ! (2004), La Sale Guerre de Habib Souaïdia (2001), Françalgérie de Lounis Agoun et Jean-Baptiste Rivoire (2004), La Fracture coloniale, dirigé par Pascal Blanchard, Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire (2005), La Grande guerre pour la civilisation, de Robert Fisk (2005), Storytelling de Christian Salmon (2007), L’Histoire secrète de la Ve République (2006), Le Monde selon Monsanto de Marie-Monique Robin (2008), L’Histoire secrète du patronat (2009), Éloge du carburateur, de Matthew Crawford (2010), Pour les musulmans d’Edwy Plenel (2014), Le piège Daech, de Pierre-Jean Luizard (2015), Les Arabes, leur destin et le notre de Jean-Pierre Filiu (2015), etc.
Parallèlement, un important travail d’exploration des voies nouvelles de la recherche en sciences humaines et sociales a été poursuivi ou engagé dans diverses disciplines : philosophie, sociologie et histoire des sciences (avec des auteurs comme Bruno Latour ou Isabelle Stengers, etc…), sciences de la communication (Philippe Breton, Patrice Flichy, Pierre Lévy, Armand Mattelart, etc…), philosophie (Étienne Balibar, Miguel Benasayag, Gérard Mendel, Yves Citton, Pierre Dardot et Christian Laval, etc…), histoire ancienne (Pierre Vidal-Naquet, Geoffrey E. R. Lloyd…) et contemporaine (Pascal Blanchard et les chercheurs de l’Achac, François Dosse, François Cusset, Philippe Artières, Enzo Traverso, François Jarrige, Michelle Zancarini-Fournel, etc…), économie (Robert Boyer, Alain Lipietz, Pierre Salama, etc.), sociologie (Bernard Lahire, Stéphane Beaud, Nicolas Jounin, Mike Davis, etc.., sciences politiques (Yves Sintomer, Achille Mbembe, Nancy Fraser, etc.), études de genre (Elsa Dorlin, Éric Fassin, Judith Butler,etc…) et géopolitique (Georges Corm, Yves Lacoste, Béatrice Giblin et la revue Hérodote), Théorie critique (Axel Honneth, Hartmut Rosa) etc. […]
En 1998, La Découverte a été intégrée au groupe Havas (devenu Vivendi Universal Publishing début 2001, puis Editis en 2004). Elle a pu ainsi développer son activité dans le plein respect de son indépendance éditoriale. Début 2002, le département Syros Jeunesse a été cédé à Nathan Jeunesse, et les collections du département « Essais » de Syros ont été intégrées à La Découverte.
En 2007, La Découverte a lancé Zones, un label qui accueille une demi-douzaine de titres par an (et qui a notamment publié en 2008 Le Président des riches, de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, vendu à près de 150 000 exemplaires, mais aussi Propaganda d’Edward Bernays, Lettres de non-motivation de Julien Prévieux, Beauté fatale et Chez soi de Mona Chollet, etc…
En 2008 a été reprise la marque Les Empêcheurs de penser en rond, dirigée par Philippe Pignarre, qui publie entre autres Isabelle Stengers, Bruno Latour, Vinciane Despret, Bertrand Meheust, Guillaume Lachenal, etc.
En 2014, Le P-DG de La Découverte, François Gèze, passe la main à Hugues Jallon, 43 ans, qui connaît bien la maison, puisqu’il en a été successivement éditeur, directeur littéraire et directeur éditorial entre 1997 et 2010, avant de passer trois années à la direction éditoriale des sciences humaines et des documents aux Éditions du Seuil. François Gèze reste directeur de collection, tout en continuant d’assumer des responsabilités interprofessionnelles.
En 2015 La Découverte rachète Dominique Carré éditeur, qui publie principalement dans les livres d’architecture, d’urbanisme et dans les beaux livres, dont les ouvrages d’Alex McLean (Over ; Sur les toits de New-York).
La même année, Mediapart et La Découverte lancent la Revue du crieur, consacrée aux idées et à la culture, et dont le titre, selon Edwy Plenel et Hugues Jallon, s’imposait comme une évidence : « Nos logos portent chacun le visage d’un petit crieur public, cette belle figure qui incarne l’esprit démocratique attaché à la presse et au livre. » La revue paraît trois fois par an.
LA LIGNE ÉDITORIALE
Des livres pour comprendre, des livres pour agir : dans notre monde bousculé et complexe, saturé d’informations et d’images, notre conviction est que le livre occupe une place essentielle. Qu’il s’agisse de se former professionnellement ou de s’informer pour lutter efficacement contre les scandales, les inégalités et les violences du siècle, l’accès aux travaux et aux réflexions des chercheurs, journalistes ou acteurs de terrain est plus que jamais indispensable. C’est d’abord cette conviction qui nous anime et qui guide les choix éditoriaux de La Découverte.
Des choix déclinés aujourd’hui autour de six axes éditoriaux, cohérents et complémentaires :
* Donner la parole à des auteurs d’essais et de documents sur les grandes questions de société, en France et dans le monde : prises de position, textes de réflexion et d’analyse, ouvrages d’investigation ou encore de témoignages. La collection « Cahiers libres » accueille l’essentiel de ces textes, fidèles à la phrase de Péguy que François Maspero avait choisie pour la collection : « Ces cahiers auront contre eux les salauds de tous les partis. »
* Publier des textes d’auteurs majeurs, français et étrangers, dans le champ des sciences humaines. Ces ouvrages de pensée destiné à faire date dans leur discipline, en histoire, en sociologie, en philosophie, etc. trouvent leur place dans la collection « Sciences humaines », héritière des « Textes à l’appui » créés par F. Maspero, mais aussi dans « L’horizon des possibles ».
* La Revue du crieur : Mediapart et La Découverte ont réuni leur force et leur image pour créer en 2015 une revue consacrée aux idées et à la culture. Son ambition est d’incarner un journalisme d’idées pour aborder de manière inédite le monde de la culture, des savoirs et des idées, en France et à l’étranger, dans toute sa diversité – les sciences, la littérature, l’art, le cinéma, le spectacle vivant, etc. – sans exclure ses formes les plus populaires.
* Proposer aux étudiants, aux enseignants, mais aussi à des publics plus larges des synthèses accessibles et rigoureuses écrites par des spécialistes : telle est l’ambition de « Repères », créée en 1983 ; elle est devenue, depuis, par la qualité des auteurs et les exigences de sa procédure éditoriale (comparable à celle des revues scientifiques), une collection de référence en sciences humaines et sociales (économie, sociologie, science politique, droit, gestion, communication, histoire, écologie).
* Rendre compte des meilleurs travaux de recherche en sciences humaines et sociales : dans de nombreuses disciplines (géopolitique, philosophie, histoire, sociologie, économie, sociologie des sciences, anthropologie, etc.), des chantiers intellectuels novateurs, contribuant au renouveau de la pensée critique, se sont développés ces dernières années. Ils sont accueillis dans la collection « Recherches » (pour la « recherche de pointe » en sciences humaines et sociales), ainsi que dans plusieurs revues : Hérodote, Revue du M.A.U.S.S., Mouvements, Le Mouvement social, XVIIIesiècle, Regards croisés sur l’économie, Revue française de socio-économie, Travail, Genre et société et Réseaux.
* Apporter aux acteurs du champ social et associatif des ouvrages de réflexion et d’action : écrits par des spécialistes de ces domaines, ces ouvrages apportent outils et perspectives aux travailleurs sociaux, associations, collectivités, « psys », ainsi qu’aux enseignants et à toutes les personnes concernées.
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