L’écriture et l’expérience des limites

Book Title L’écriture et l’expérience des limites
Author Name Philippe Sollers
Publishing house Seuil 
Country – city France
Date of issue 1971
Number of pages 190

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Description

L’écriture et l’expérience des limitesCet ensemble fonctionne comme un appareil . De manière systématique, il trace une théorie de l’écriture appelée autrefois ” littéraire ” mais qu’il vaut mieux nommer aujourd’hui textuelle. Cette théorie s’élabore sur un certain nombre de textes limites, refusés ou mis à l’écart par notre culture, et dont la lecture réelle serait susceptible de chanter les conditions mêmes de notre pensée : ceux de Dante, Sade, Lautréamont, Mallarmé, Artaud et Bataille. Le déchiffrement qui s’effectue ici porte sur le travail qui a rendu possible la production de ces ” limites “, sur les motifs de leur censure et de leur force de transgression.” Notre travail consiste à proposer une nouvelle manière de lire, c’est-à-dire de lire les textes en articulation avec les sciences, la philosophie “.Philippe SOLLERS

Philippe Sollers, de son vrai nom Philippe Joyaux, est un écrivain français.

En 1957, il publie “Le Défi”, son premier texte, dans la revue Écrire dirigée par Jean Cayrol aux Éditions du Seuil. En 1958, il devient célèbre en publiant son premier roman, “Une curieuse solitude”. 
Il est un des fondateurs, en 1960, de la revue “Tel Quel” aux Éditions du Seuil et en devient rapidement le principal animateur.
En 1967, il épouse Julia Kristeva (1941), psychanalyste, écrivain, et sémiologue, d’origine bulgare. Le couple a un fils, né en 1975.

Philippe Sollers fut entre autres un ami de Jacques Lacan, de Louis Althusser et de Roland Barthes, qui sont décrits dans le roman “Femmes” (1983). 
Après avoir publié “L’Intermédiaire” (1963), “Le Parc” (pour lequel il reçoit le Prix Médicis 1961), “Drame” (1965), il se lance dans des travaux stylistiques qui l’amènent à abandonner toute ponctuation visible pour libérer son expression, ce qui donne notamment “Nombres” (1966), “Lois” (1972), “H” (1973) et “Paradis” (1981). Il se lance ensuite dans une écriture plus “figurative”.
Son écriture est de plus en plus marquée par une utilisation du cut-up et de la réflexion intérieure. Suivent d’autres ouvrages dans le même esprit : “Portrait du joueur” (retour aux sources en Gironde et passion épistolaire, 1984), “Le cœur absolu” (récit de libertinages, 1987), “Les folies françaises” (inceste heureux et culture française, 1988), “Une vie divine” (Nietzsche, la philosophie et les femmes, 2005).
Sollers est également l’auteur d’essais d’histoire de l’art et a écrit plusieurs monographies sur des artistes.
Reposant essentiellement sur des éléments autobiographiques ou “autofictifs”, son œuvre romanesque témoigne d’un rejet des structures narratives traditionnelles. 

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